• Évènement en France ! Pour la première fois, un film se voit interdit au moins de 18 ans pour sa violence et non pour son caractère sexuel explicite. En effet, Saw 3, dont la sortie à eut lieu le 22 novembre, a écoper du label classé X attribué lors de la dernière session plénière de la commission de classification des films.

    Toute la profession est en émoi car ce cas pourrait faire jurisprudence si ce visa d'exploitation est appouvé par le ministère de la Culture, qui doit encore ratifier cette décision. Outre le manque à gagner du fait d'un nombre de copies à la baisse qu'impose une telle classification, provoquant la colère du distributeur Metropolitan, c'est tout un pan de l'industrie qui se trouve menacé, à savoir le cinéma de genre, généralement ultra codifié et souvent second degré. Jusqu'à présent, seuls des films comme Baise-moi ou Ken Park, en raison de leur caractère sexuel, avaient subit les foudres de la censure tandis que le récent Shortbus, dont les scènes n'en sont pas moins explicites, se retrouve « seulement » interdit au moins de 16 ans.

    Cette récente décision de la commission montre-t-elle un changement d'objectif de la commission de classification dont le nouveau credo est la mise en garde contre la violence gratuite, dont la série des Saw est la principale représentante (mais Saw 3 plus que Saw et Saw 2...) ?


    Bon. Je ne vous cache pas que je profite de cette news pour vous annoncer que Saw 6 est annoncé comme une vraie boucherie. Voilà. Vous êtes prevenus. (voilà... comme ça je cale mon jeu d'mot à la con)

    Je profite pour rajouter un petit complement sur les films, sortis en salle,interdits aux moins de 18 ans pour violence excessive :

    • MIDNIGHT EXPRESS d'Alan Parker (Warner-Columbia)
    • LES DETRAQUES d'Elliot Silverstein (Warner-Columbia)
    • BONNIE & CLYDE d'Arthur Penn (Warner-Columbia)
    • L'ENFER DES ZOMBIES de Lucio Fulci (U.G.C. Distribution)
    • LE FROID BAISER DE LA MORT (Transunivers-Films)
    • LES YEUX DE L'ENFER (en relief) avec Paul Stevens (Transunivers-Films)
    • LE MASSACRE DES VAMPIRES de Roberto Mauri (Transunivers-Films)
    • LA SORCIERE SANGLANTE [i Lunghi capelli della morte]
      d'A.M. avec Barbara Steele (Transunivers-Films) (peut-être une erreur :
      dans mon souvenir c'était peut-être un film "Int-13 ans")
    • LA NUIT DES VAMPIRES avec Adrian Hoven
    • LE ZOMBIE VENU D'AILLEURS [Prey] de N. J. Warren (Sofradis)
      : un cas limite puisqu'il y a des scènes érotiques aussi et pas
      seulement des scènes cruelles ou gore
    • LA TERREUR DES MORTS-VIVANTS [Zombie holocaust] (Sofradis)
    • MEURTRES SOUS CONTRÔLE (Sofradis + Rush Distribution)
    • LES DEPORTES SECTION SPECIALE S.S. (Sofradis)
    • LE BAISER DE LA TARENTULE (Sofradis)
    • FILLES POUR LE BOURREAU (R.I.D.)
    • LES ORGIES DE FRANKENSTEIN 80 [Frankenstein 80, Mosaico] de M. Mancini (R.I.D.)
    • CANNONBALL de Paul Bartel (Planfilms Distribution)
    • LA QUESTION de Laurent Heynemann (Planfilms Distribution)
    • BIG RACKET [Racket] de Enzo G. Castellari avec Fabio Testi (Planfilms Distribution)
    • LA NUIT DES MORTS-VIVANTS de G.A. Romero (Planfilms Distribution)
    • KARATE HOLD-UP ET MAINS D'ACIER (Mondial FIlm)
    • LE MASSACRE DES MORTS-VIVANTS (Mondial Film)
    • LES ORGIES DU DR ORLOFF (Filmologies S.A.)
    • LAME INFERNALE (Filmologies S.A.)
    • ANGES DE LA MORT (LES) Karaté (Filmologies S.A.)
    • LE CROCODILE DE LA MORT de Tobe Hooper (Empire Distribution)
    • LA VICTIME avec Mimsy Farmer, Barry Primus, Ray Lovelock (Elysee Films)
    • LA GRIFFE DE FRANKENSTEIN [Horror Hospital] d'Anthony Balch (Discop)
    • J'AI AVORTE... M. LE PROCUREUR de Eberhard Schroeder (Audifilm) - cas-limite car érotique allemand
    • LA TORTURE d'Adrian Hoven (Audifilm)
    • LE DERNIER MONDE CANNIBALE de Ruggero Deodato (Audifilm)
    • LA BAIE SANGLANTE de Mario Bava (Audifilm)

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  • George a praticipé a un vrai concours concernant le nouveau jeu Battlefield 2142

    http://wiki.fok.nl/images/5/53/BF2142.jpg

    Le but du concours etait de faire un photomontage a partir d'une image de robot que l'on nous fournissait.
    J'ai fait ma p'tite image entre midi et deux au taf, et hop! j'envoie mon petit delire.

    Le resultat est ICI (mon image est la seconde... celle de la gendarmerie oui)

    Resultat, je gagne un exemplaire du jeu. Tranquille.

    D'ailleurs si parmis mes (nombreux ;) ) lecteurs il y a des joueurs de Battlefield 2 et Battlefield 2142, ce serai avec plaisir que je jouerai à leurs côtés!


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  • Après plusieurs mois de bataille parlementaire, le projet de loi DADVSI (Droit d'Auteur et droits voisins dans la société de l'information), transposition en droit français de la directive européenne 2001/29/CE, a finalement été adopté par le parlement puis publié au Journal officiel le 3 août dernier. Durcie par le conseil constitutionnel, la loi assimile à nouveau le téléchargement d'oeuvres protégées sans autorisation à de la contrefaçon, un délit passible en théorie de trois ans de prison et de 300.000 euros d'amende.

    En marge d'une conférence de presse sur les journées du patrimoine organisée par SFR en présence de Renaud Donnedieu de Vabres, un conseiller technique du Ministre a toutefois accepté de faire le point sur l'application de cette loi controversée.

    Première information, « la loi votée sera appliquée ». En effet, malgré les menaces de boycott du Parti Pirate et l'approche des élections présidentielles de 2007, le gouvernement entend bien appliquer cette loi. Selon le conseiller technique, le Ministère de la Culture souhaite toutefois lever les « malentendus » avec les internautes sur ce texte "caricaturé" et travaille sur un décret définissant des contraventions « graduées » ainsi que sur une circulaire pour le parquet (procureurs généraux, procureurs de la République et substituts), afin d'éviter tout risque de prison ferme pour les internautes pratiquant le téléchargement pirate.

    Seconde information, l'autorité indépendante, voulue par le sénat, pour gérer les questions liées aux mesures techniques de protection verra le jour avant la fin de l'année. La loi étant restée volontairement neutre sur les questions techniques, c'est cette autorité qui devra négocier avec les industriels et les marchands pour proposer une forme d'interopérabilité pour les internautes. Des kiosques comme SFR Music, proposant aussi bien un fichier en AAC pour le mobile ou en WMA pour le PC, sont d'ailleurs cités en exemple pour résoudre cette question.

    Six semaines après sa promulgation, la loi DADVSI reste donc d'actualité. Reste à savoir si les associations d'internautes, toujours majoritairement hostiles à la loi DADVSI, seront satisfaites par les dernières propositions du Ministre, ou si elles continueront leur travail de sape, en espérant peut-être un changement de majorité au printemps 2007...

    Source : Clubic.fr

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  • Après l'invitation aux voyages de l'an dernier, le cinéma en plein air de la ville de Montpellier vous incite à nouveau à prendre la route, en vous proposant un parcours cinématographique à travers le road movie, genre si cher au cinéma américain mais qui a aussi inspiré des cinéastes de tous les pays, comme nous le découvrirons.
    Bien sûr, nous commencerons par le mythique et fondateur Easy Rider : Dennis Hopper, Peter Fonda, Jack Nicholson lancent le genre et incarneront pour toujours l'esprit rebelle, sauvage, libre des "bikers". Nous poursuivrons notre périple sur les routes américaines avec La ballade sauvage l'histoire de ces Bonnie and Clyde modernes et paumés vus par Terrence Malick. Cavale que nous achèverons en compagnie de Thelma et Louise de Ridley Scott, si beau et si tragique !
    Dans un registre beaucoup plus léger, les frères Cohen nous emmènent sur les traces d'un bébé kidnappé dans le loufoque et survitaminé Arizona Junior.
    Un petit détour du côté du Western avec La prisonnière du désert : après tout, ce western est sans doute l'ancêtre du road movie : John Wayne à la recherche de sa nièce enlevée par les indiens, poursuivant inlassablement sa quête dans cette Amérique naissante, dans le décor grandiose de Monument Valley.
    Et si finalement le road movie était né à la préhistoire ? Un mammouth, un écureuil, un tigre à dents de sabre, victimes de la fonte des glaces... Mais oui, L'âge de glace est bien un road movie préhistorique pour tous ! Et ce petit cochon australien errant sur la route de la ville en quête de reconnaissance, Babe, le cochon dans la ville ravira aussi petits et grands.
    Nous explorerons aussi d'autres contrées, d'autres continents : l'Amérique du Sud et le parcours initiatique d'Ernesto Guevara, le futur Che, sur une vieille moto dans Carnets de voyage. Et continuons le chemin avec Gael Garcia Bernal que l'on retrouve dans Y tu mama tambien, cavale insouciante de deux adolescents mexicains en compagnie d'une superbe Espagnole.
    Poursuivons avec les "professionnels" du voyage : les gitans et Romain Duris à la recherche d'une musicienne tzigane dans Gadjo Dilo.
    Notre voyage se terminera aux antipodes en compagnie de Priscilla, folle du désert, tribulations particulièrement excentriques de deux travestis et un transexuel sur les routes du désert australien.
    Au bout de la route, nous aurons bien mérité une pause musicale, aussi nous arrêterons notre parcours en chansons avec Sabine Azéma, Pierre Arditi, Lambert Wilson et bien d'autres pour conclure tous en choeur : On connaît la chanson !



    Et où ça se passe?



    Espace Dionysos 
    Place Dionysos - Antigone
    Station tramway : place de l'Europe
    Couvent des Ursulines 
    Boulevard Louis Blanc
    Station tramway : Louis Blanc
    C'est cher?


    C'est GRATUIT
    C'est quand?


    Le programme detaillé ce trouve ici :
    http://www.montpellier.fr/TPL_CODE/TPL_PRESSE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/543/PAG_TITLE/Programme+cin%C3%A9ma+sous+les+%C3%A9toiles/EPR_ACCES/GP/ISLISTE/1/172-espace-presse.htm

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  • Le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres accuse l'opposition d'avoir fait sauter le système de riposte graduée par sa saisine du Conseil Constitutionnel. Prenant note de son échec, il demandera au Garde des Sceaux que les poursuites soient orientées vers les cas les plus graves.

    Renaud Donnedieu de Vabres "[a constaté] avec satisfaction que l'essentiel des dispositions de la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information ont été validées par le Conseil Constitutionnel", a indiqué hier soir le ministère de la Culture dans un communiqué publié suite à la décision rude des neuf sages.

    Ignorant toutes les limitations imposées par le Conseil, RDDV ose encore affirmer que sa loi sur le droit d'auteur "garantira le respect du droit d'auteur et la copie privée". "Elle affirme un principe nouveau, l'interopérabilité, principe validé dans ses articles 13 et 14 par le Conseil Constitutionnel", ajoute-t-il sans préciser que le Conseil a pourtant censuré plusieurs dispositions en faveur de l'interopérabilité. Le Conseil a notamment reproché au gouvernement de ne pas avoir défini ce qu'était l'interopérabilité dans les cas d'exonération de la responsabilité pour contournement des DRM, et donc l'interopérabilité n'est plus un cas d'exonération.

    Le ministre ose tout autant affirmer que "la loi concilie l'avenir de la création musicale et cinématographique française et celui du logiciel libre ainsi que l'accès des internautes à la culture". Pourtant le logiciel libre n'aura pas le droit de créer des logiciels interopérables s'il faut contourner des mesures techniques protection (c'est le cas pour lire des DVD sous Linux), et l'accès aux données essentielles à l'interopérabilité sera facturé par les éditeurs de DRM comme Microsoft ou Apple. L'accès des internautes à la culture, lui, est désormais encadré strictement par le bon vouloir des éditeurs de contenus, puisque le droit d'auteur relèvera désormais avant tout du domaine contractuel.

    La censure : un mal pour un bien

    "Cependant le Ministre de la culture et de la communication prend acte de la disjonction de l'article 24 du projet de loi" qui devait instaurer le régime contraventionnel de la "riposte graduée". "Il avait souhaité que les internautes échappent aux peines de prison et regrette que la saisine des députés de l'opposition ait eu pour conséquence de rétablir les peines de prison pour les internautes", accuse le ministre qui oublie que l'opposition avait quant à elle totalement exonéré de responsabilité les internautes grâce à un système de licence globale qui devait en plus rémunérer les artistes - contrairement aux amendes qui n'alimentent que les caisses de l'Etat. Surtout, le maintient du régime pénal d'avant projet de loi permettra à tout internaute d'avoir le droit à un procès équitable devant des juges qui vérifieront la qualité des preuves qui leur seront apportées. Le régime contraventionnel de la riposte graduée voulait lui imposer un système de radar automatique sans aucune garantie pour les droits de la défense. Les juges se sont montrés particulièrement cléments dans les dernières affaires portées à eux en matière de P2P, et ils continueront sans aucun doute à l'être. Les 300.000 euros d'amende et 3 ans d'emprisonnement sont des peines maximales, et les juges ont toute liberté pour prononcer la relaxe ou une condamnation symbolique.

    Renaud Donnedieu de Vabre, qui a parfaitement conscience de la rebellion des juges sur ces affaires grotesques, tente de sortir la tête haute et de faire croire que la clémence judiciaire lui sera due. Il dit réaffirmer "qu'il est nécessaire que les sanctions soient justes et proportionnées en fonction de la gravité des faits et annonce qu'il va saisir le Garde des Sceaux afin que les poursuites soient orientées vers les cas les plus graves".

    Dans les faits, les internautes risqueront donc beaucoup moins grâce à la censure du Conseil constitutionnel que dans l'état du texte qui lui était soumis.

    Mais ce sont bien les éditeurs de logiciels, la communauté du logiciel libre et la liberté de diffusion de la culture qui sont les plus grands perdants de ce texte tellement mal rédigé que quatre de ses articles ont dû être censurés.

    Source : Agoravox

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