• Voilà le p'ti blog des maux logés de mon cousin. Comme le miens, billets d'humeur et découvertes se succèdent pour le plizir des zygomatiques :)

    http://www.vert-pamplemousse.net/


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  • Une petite vidéo dont j'avais parlé a des amis il y a peu.


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  • Une version un peu "speciale" du célèbre jeu...


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  • "500000 personnes arrivent à se réunir pour fêter une victoire de match de foot mais pas pour faire une révolution quand des choses plus importantes vont mal. Les hommes politiques ont de beaux jours devant eux. Dramatique."

    Les succès sportifs ont souvent été récupérés à des fins politiques, mais avant la dernière décennie on aurait pu penser que c'était le fait de régimes autres que celui qui, théoriquement, prévaut en France. Or, la realmadridisation de l'équipe de France de football nous ramène devant une réalité qu'on pourrait être tenté de qualifier de décadence républicaine.

    Le foot pour le "bas peuple", le savoir pour les "élites"? Il est à craindre que cette idée très voltairienne, propagée parmi les aristos éclairés et grands bourgeois du XVIII siècle, ne soit devenue à nouveau très répandue dans un milieu de "décideurs" à vie, aux privilèges croissants.

    La semaine dernière, un microcosme politique passablement discrédité, mais jamais découragé et toujours omniprésent dans les médias comme dans les institutions, avait littéralement bondi sur la victoire de l'équipe de France en demi-finale de la Coupe du monde de foot.

    Dans cette France "gérée" par une EARL ("élite" à responsabilité limitée) qui, avec une emprise croissante sur le pays depuis l'ordonnance du 9 octobre 1945, veut bien penser à notre place et nous "administrer", les grands lauréats des concours de "gouvernance" et ceux cooptés par des voies "extérieures", toutes promesses politiques confondues, ont couru mettre la main, au sens politique du terme, sur le penalty transformé par Zidane et la classification pour la finale de dimanche. Les uns plus vite que les autres, à qui nous chanterait les plus beaux kikirikis et cocoricos. Jack Lang, un ancien ministre de l'Education Nationale, est allé jusqu'à parler de "la France métisse, la France mixte dans l'essence du mot", oubliant apparemment qu'aucun résultat sérieux de la génétique moderne ne confirme l'existence de races humaines postulée au XIX siècle par des "savants" pro-colonialistes.

    Jeudi, on a pu apprendre que Claude Chirac choisissait les élus qui accompagneraient à Berlin le Président de la République.

    Mais peut-on raisonnablement identifier un pays avec une équipe de footballeurs super-payés, les résultats et les revenus de ces derniers avec l'état du pays et de sa société? Car tel était, au fond, le message subliminal qu'on nous administrait à l'unison. On aurait dit qu'à la veille du message présidentiel du 14 juillet, nos magiciens bannisaient tous les génies malfaisants. Chômage, misère, précarité,  souffrance... n'exagérons rien! Clearstrem, EADS, Airbus? C'est en passe d'être réglé. Le contrat nouvelles embauches? Après tout, on en signe. Outreau, Tchernobyl, l'amiante... des pages tournées, ou presque. Les OGM? Circulez, il n'y a rien à voir. Les institutions fonctionnent bien. Quant aux délocalisations, c'est vrai qu'elles présentent quelques incovénients... mais regardez le "rayonnement international de la France"! Par exemple, avec l'amnistié Guy Drut. Les fusions d'Arcelor, Renault...? On ne va tout de même pas faire de l'antimondialisme! Bien sûr, on s'empoignera un peu pour les élections.
    Mais ce qui importe, c'est l' "unité". Les "polémiques" ne mènent nulle part. La France est, dans l'ensemble, bien gérée. En 2007, votez pour l'un d'entre nous. Le choix n'est pas très important, mais votez pour l'un des "partis de gouvernement".

    Seulement, parmi les très nombreux citoyens qui écrivent à la Présidence de la République, au gouvernement, aux parlementaires de tous les partis... espérant trouver une solution à leurs problèmes, combien y en a-t-il qui reçoivent une réelle réponse à leurs attentes? L'issue de ces démarches s'avère souvent très décevante, avec ou sans la Coupe du Monde de foot...

    Dès jeudi soir, on pouvait lire que les bleus venaient de "redonner des couleurs au couple Chirac-Villepin". Certains commentateurs ont écrit des titres tels que: "les politiques derrière les bleus", et d'autres comme une dépêche AFP du vendredi à 14h34: "les politiques veulent profiter de l'euphorie bleue". Cette dernière dépêche nous rappelle que "entre juin et juillet 1998, en pleine cohabitation, le chef de l'Etat avait connu une progression de 11 points (de 48 à 59%), et le Premier ministre de 7 points (de 52 à 59%)". Des "progressions" intéressantes, nul n'en doute. Même si entre juillet 1998 et avril 2002 elles avaient bien fondu à en juger par le résultat du premier tour des présidentielles. Si, neuf mois après la crise des banlieues, on peut lire que "le mythe de la France "Black-Blanc-Beur" semble ne plus convaincre tout le monde" ou si, dans Le Monde du 9 juillet, un supporteur de l'équipe de France déclare: "Nous les immigrés, on est français quand on gagne le Mondial. Mais 15 jours après, on n'est plus français: Chirac, Sarko et tous les autres nous oublient"...

    Peu importait, d'ailleurs, que l'éclat d'euphorie du mercredi soir ait pu rappeler, à certains égards, les scènes qu'il y a trente ans on nous montrait à la TV provenant de pays à qui on reprochait des insuffisances en matière de développement. Qu'on ait même eu affaire à une fête gâchée par des incidents graves. On aurait pu penser que, vraiment, le foot était devenu en France une sorte de placebo politique et psychologique de masse, que certains croyaient jadis voir ailleurs. Mais tous les Français n'ont pas suivi cette vague et, avec l'aide de ceux qui gouvernent, une minorité peut faire beaucoup de bruit.

    Vendredi, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy annonçait un dispositif de sécurité "très important" en France, pour la soirée de dimanche, avec 4.000 policiers et gendarmes. Car "rien ne doit gâcher cette fête"... samedi, on nous annonçait une "finale sous haute surveillance" en France, et la dépêche AFP rappelle que: "Les festivités après Portugal-France ont été entachées de cinq décès "accidentels" en France, selon la police, dont trois à Paris, de violences, de véhicules brûlés et de blessés par arme blanche". Dimanche en début d'après-midi, une nouvelle version de cette dépêche annonçait encore toute une série de mesures de sécurité, ainsi qu'un défilé de l'équipe de France à Paris, sur l'avenue des Champs-Elysées, après un déjeuner au Palais de l'Elysée.
    Une autre dépêche évoquait une "semaine politique dominée par le rendez-vous télévisé du 14 juillet", estimant que le Président de la République "pourra sans nul doute s'appuyer sur l'exceptionnel - et inattendu - parcours de l'équipe de France de football au Mondial-2006". On apprenait également, dimanche, que Ségolène Royal se rendait à Berlin pour la finale, "invitée par la Ligue et aussi par Dominique Rocheteau, qui a un club de formation...". Resté en France, Nicolas Sarkozy assurait que les forces de l'ordre étaient "prêtes" afin "que les Français puissent faire la fête en famille, tranquillement" et précisait: "12.000 fonctionnaires et militaires sont mobilisés, dont 3.000 à Paris et 5.000 à 6.000 en Ile-de-France".

    Et la finale a commencé avec un autre penalty transformé par Zidane. Un à zéro. Mais juste avant la vingtième minute, l'Italie a égalisé. Un à un à la mi-temps. Qui a le plus besoin de cette victoire: le monde politique français, qui n'a guère plus rien à dire aux citoyens, ou le foot italien avec toutes ses casseroles qui semblent avoir contraint les autorités à lancer une véritable "opération pieds propres"? Toujours un à un après la deuxième mi-temps. Prolongations, expulsion de Zidane, "c'est terrible", "c'est à pleurer"... Mais peut-être que les Français vivent au quotidien d'autres choses "terribles" et ont de bien meilleures raisons de pleurer.

    A la fin, les tirs de penaltys et l'Italie championne du monde. Un pays voisin, membre de longue date de l'Union Européenne et où la situation sociale est encore pire qu'en France. Larmes, émotion... mais l'équipe française de foot rentre quand-même en héros et les politiques en font déjà tout un roman, aidés par les "célébrités" de service. Jacques Chirac a aussitôt parlé de "superbe épopeé". Ceux qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, ça leur fera une belle jambe.

    Quelles voies d'avenir, d'ailleurs, pour les jeunes français? Le foot, la chanson... Pour quelques-uns, la "haute administration". Autrement, mieux vaut être né riche. Fini, le temps où il pouvait être intéressant
    de devenir ingénieur!

    Qu'un régime politique craignant l'isolement ou la révolte de la population ait recours à l'instrumentalisation de succès sportifs comme moyen de propagande, ce n'est rien de très nouveau. Le Real Madrid devint champion d'Espagne en 1954 et 1995, et remporta cinq coupes d'Europe d'affilée: 1956, 1957, 1958, 1959 et 1960, avant d'être éliminé par Barcelone la même année pour la coupe de l'année suivante. En 1964, Franco lancera la campagne dite des "25 années de paix" et, en décembre 1966, il fera plébisciter son régime par un référendum qui donnera, d'après les chiffres officiels: 88,79% de votants, 95,06% de oui et 1,81% de non, avec 2,33% de votes blancs. La promotion de l' "opération Real Madrid" par le franquisme dans les années 1950 avait fait suite à la montée dans le pays d'une importante contestation de masse qu'avait amorcée le boycot des tramways de Barcelone de mars 1951, devenu rapidement la première grève générale sous la dictature. Champion d'Espagne de manière ininterrompue de 1961 à 1965, le Real Madrid deviendra à nouveau champion d'Europe en 1966, à quelques mois du référendum.

    Doit-on s'étonner de voir ce genre de méthodes d'un parti unique reprises dans une "démocratie" par un lobby de la pensée unique? C'est vrai qu'en France il n'y a pas de parti unique... mais heureux qui pourra déceler des différences substantielles entre les programmes qui lui sont "proposés" et, surtout, appliqués!

     

    source : agoravox


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  • Aujourd'hui nous déplorons le décès d'un ami très cher qui se nommait BON SENS et qui a vécu parmi nous de longues années.

    Personne ne connaît exactement son âge, car les registres de naissances ont été perdus il y a bien longtemps dans les méandres de la bureaucratie.

    On se souvient de lui pour des leçons de vie, comme "La journée appartient à celui qui se lève tôt ", "Il ne faut pas tout attendre des autres" et "Ce qui arrive est peut-être de MA faute".

    BON SENS vivait avec des règles simples et pratiques, comme "Ne pas dépenser plus que ce que l'on a", et des principes éducatifs clairs, comme "Ce sont les parents, et non les enfants, qui décident ".

    BON SENS a perdu pied quand des parents ont attaqué des professeurs pour avoir fait leur travail en voulant apprendre aux enfants les bonnes manières et le respect. Un enseignant renvoyé, pour avoir réprimandé un élève trop excité, a encore aggravé l'état de santé de BON SENS.

    Il s' est encore plus détérioré quand les écoles ont dû demander et obtenir une autorisation parentale pour mettre un pansement sur le petit bobo d'un élève, sans pouvoir informer les parents de dangers bien plus graves encourus par l'enfant.

    BON SENS a perdu la volonté de survivre quand des criminels recevaient un meilleur traitement que leurs victimes. Il a encore pris des coups quand cela devint répréhensible de se défendre contre un voleur dans sa propre maison et que le voleur pouvait porter plainte pour agression.

    BON SENS a définitivement perdu sa foi quand une femme qui n'avait pas réalisé qu'une tasse de café bouillant était chaude, en a renversé une petite goutte sur sa jambe, et pour cela a perçu une indemnisation colossale.

    La mort de BON SENS a été précédée par celle de ses parents : VERITE ET CONFIANCE, de celle de sa femme, DISCRETION, de celle de sa fille, RESPONSABILITE ainsi que de celle de son fils, RAISON.

    Il laisse toute la place à ses trois faux-frères: "JE CONNAIS MES DROITS"," C'EST LA FAUTE DE L'AUTRE "et "JE SUIS UNE VICTIME".

    Il n' y avait pas foule à son enterrement car il n'y a plus beaucoup de personnes pour se rendre compte qu'il est parti.

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