• Réalisé par: Rick Bota
    Genre: horreur
    Pays: USA
    Sortie US: 06 Septembre 2005
    Scénario: Carl V. Dupré
    Interprètes:
    Doug Bradley
    Katheryn Winnick
    Henry Cavill
    Lance Henriksen
    Christopher Jacot
    Musique: Lars Anderson

    Synopsis : Pinhead revient pour faire à nouveau régner la terreur quand de jeunes pirates de la toile font mumuse avec le site "hellworld.com"...


    Avis : 8ème Hellraiser qui reprend la formule du Freddy sort de la nuit (il me semble) ou le tournage d'un freddy se melange avec la realité (fictive ;) ). Le film n'est pas le plus mauvais de la franchise, le ruthme n'est aps mauvais, mais tout cela reste bien loin de l'esprit originel ou la douleur est synonime de plaisir. Ici, on voit un Pinhead decapiter sans sourciller. L'ambiance est correcte, même si ça sens de teannage à plein nez. Bref, vivement vraiment le "Tortured Souls" de Clive Barker qui redonnera certainement un grand bol d'air à ce style qui merite sa place dans nos salles obscures.


    Ma note : 4/10

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  • Date de sortie : 01 Mars 2006
    Réalisé par Eli Roth
    Avec Jay Hernandez, Derek Richardson, Eythor Gudjonsson
    Film américain.
    Genre : Epouvante-horreur
    Durée : 1h 35min.
    Année de production : 2005
    Interdit aux moins de 16 ans


    Synopsis : Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles...
    Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...


    Avis : Film a la reputation sulfureuse surfant sur les codes de la serie B. Roth avait déjà fait la demonstration de son talent dans le fauché Cabin Fever. Là, l'ancie assitant real de Lynch a beaucoup plus de budget et nous depeind une europe de l'Est tel que les clichés de l'americain moyen nous la presente. Les enfant sont voleurs, les femmes splendides et avides de sexe, les decors gris, les voitures petites et noires et les habitants renfermés sur eux même. Pendant les 2 premiers tiers du film ce sont ces clichés qui sont exploités des façon grossière, et Roth semble s'en amuser autant que nous. Viens ensuite le dernier tiers presentant une descente aux enfers nous plongeant au coeur dune machinerie de la violence relativement grand guignolesque aussi. Reste que cette reputation sulfureuse du film me parait tout de même un peu legere. La violence est souvent suggerée, les tortures sont plutot expeditives et ressemblent plus a des mises a mort. Bref, on est loin des jeux malsains du cinéma de Takeshi Miike (qui apparait dans le film!!). Reste la fin, trop morale pour un film s'attachant tant a cette volontée de choquer. L'americain moyen n'en prend pas trop pour son grade, et ces codes du film d'horreur B meriteraint vraiment d'être utilisé a contre emploi par moment, et ça Roth rate le coche à plusieurs reprises. Reste un film on je me suis bien poilé (on etaitn pas des masses à se marrer dans la salle). Bref, un très bon moment entre potes.


    Ma note : 7/10

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  • Date de sortie : prochainement
    Réalisé par Dave McKean
    Avec Stephanie Leonidas, Gina McKee, Rob Brydon
    Film américain, britannique.
    Genre : Drame
    Durée : 1h 41min.
    Année de production : 2005

    Synopsis : Helena, une adolescente de 15 ans, travaille dans le cirque de sa famille. Elle rêve de s'en échapper et de pouvoir commencer une nouvelle vie. Mais elle se retrouve entraînée dans un étrange voyage à destination des Dark Lands, un monde fantastique peuplé de géants, d'oiseaux-singes et de dangereux sphinx.
    Helena se lance alors à la recherche du MirrorMask, un objet aux pouvoirs extraordinaires qui pourra lui permettre de s'évader de cet univers, de réveiller la Reine de Lumière et de retourner chez elle.

    Avis : Dave McKean, illustrateur et esthète anglais ayant publié de nombreux livre (dont le fabuleux Arkham Asylum de Batman) tous plus stylisés les uns que les autres. Ce film sert, tout comme la papier, de support a ses excentricités graphiques dans une sorte de revisite d'une alice au pays des merveilles contemporaine. Visuellement le film est excessivement riche et chaques plan donne l'occasion a McKean de nous faire toucher son univers. Et c'est là que le bas blesse (pour moi du moins). C'est qu'on reste vraiment simple spectateur et que rien de plus ne se passe. On regarde. Il devient très difficile de reelement se plonger dans cet univers pour faire cette quête aux côtés de cette jeune fille. Le rythme souffre souvent de baisse de regime qui rendent parfois le film longuet. Plus une demonstration d'une maitrise technique excellente qu'une vrai film maitrisé.


    Ma note : 5/10

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  • Date de sortie : 18 Janvier 2006
    Réalisé par Joe Wright ( I )
    Avec Keira Knightley, Matthew MacFadyen, Brenda Blethyn
    Film américain.
    Genre : Romance, Comédie
    Durée : 2h 7min.
    Année de production : 2004
    Titre original : Pride and prejudice

    Synopsis : Dans un petit village d'Angleterre, sous le règne de George III, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de coeur tumultueuses.
    Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre à la grande surprise des Bennet.

    Avis : Film en costumes (même si c'est pas non plus du Sissi Imperatrice) ou l'adaptation se fait "dans le texte". Un classique de la litterature nous offrant ses tournures de phrases alambiqués et pompeusement boursouflées d'estouffades et autres colibets de haute société. Bref, même si je ne suis pas public de ce genre de litterature, la sauce prend gentiment à l'ecran (et cela malgrès mon aversion pour Keira Knightley qui reste une très piètre actrice dont le sourire figé ne marquera pas ma memoire. Reste un excellent Donald Sutherland en père dépassé et transit d'amour pour ses filles.


    Ma note : 6/10


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  • A chaque secousse de l'Amérique succède une vague de films reflétant
    les maux du jour. Si le Vietnam fut au cœur de Platoon, Taxi Driver ou
    Massacre à la Tronçonneuse, la phobie yankee actuelle se porte
    logiquement sur le terrorisme et la peur de l'autre. La gueule de bois
    post 11 Septembre en somme. Le Village, la Guerre des Mondes... et
    maintenant Collision, première réalisation prometteuse de Paul Haggis
    s'attachant à décrire la lancinante propagation du racisme quotidien.


    Sur le mode casse-gueule du film choral (pas moins d'une vingtaine
    de personnages à exploiter en moins de 120 minutes), le scénariste de
    Million Dollar Baby dessine une mosaïque de comportements et
    d'interactions faisant irrémédiablement évoluer les individus. La
    structure narrative s'attache à divers protagonistes évoluant
    indépendamment des autres mais dont chaque brides de vie aura des
    répercussions sur celles des autres. L'idée serait qu'en dépit de leur
    petite vie égoïste, chaque humains est connecté au autres. Cette notion
    se répercutera même dans la mise en scène, lors des passages d'une
    trame à une autre, où un mouvement amorcé par un individu sera
    poursuivis avec le premier plan de la scène suivante (style on ouvre
    une porte et op, on passe à un autre personnage qui en referme une). La
    Collision du titre, ce n'est autre que le clash entre deux individus
    obligés se confronter à l'autre par la force des évènements, comme par
    exemple un accrochage en voiture. Dans une situation pareille, la peur
    et la colère qui anime l'humain ressurgit brusquement et se traduit par
    une violence verbale ou physique dévoilant les plus abjectes pensées.
    Mais de quelle peur et de quelle colère parle-t-on ? La colère envers
    sois-même d'abord, l'idée selon laquelle nous ne sommes pas parfait et
    qu'en dépit de nos opinions politiques, nous ne pouvons voir le monde
    constamment de façon utopique, comme c'est le cas de Jean, femme
    blanche tolérante mais se faisant un jour braquée par deux noirs. La
    peur née quand à elle d'une incompréhension face à une culture qu'on ne
    comprend pas forcément et est à l'origine de clichés tenaces, à l'image
    de ces perses vu comme des arabes ou bien de cette femme flic mexicaine
    prise pour une portugaise.



    Le réalisateur/scénariste rappelle un des problèmes majeurs de
    l'incompréhension ethnique moderne en revenant sans cesse à l'image de
    la religion qui trouble les esprits et fait du mal à l'humanité.
    Lorsqu'un producteur télévisuel black sera poursuivis par la police, ce
    sera à proximité d'un Père Noël symbolisant le versant commercial d'une
    fête chrétienne. A un autre moment charnière du récit, une crèche
    surgira mystérieusement dans le champ, le temps de choquer le
    spectateur tant cet élément du décor semble surgir de nul part. Enfin,
    la terrible conclusion du récit aura pour objet de discorde une
    statuette de St Christophe qui aurait pourtant du rapprocher les deux
    partis.

    La meilleure idée du script vient sans conteste de son refus du
    manichéisme et épouse le point de vue de chaque personnage pour mieux
    faire entrer en résonance les conflits. Ici, le méchant n'est pas
    totalement pourri, le gentil n'est pas à l'abri de la monstruosité
    vivant en lui, la violence de l'un trouve parfois une résonance dans la
    violence de l'autre... Même si le discours à tendance à se répéter en
    boucle, on ne peut qu'apprécier la finesse avec laquelle il est énoncé,
    par le biais de dialogues extrêmement justes, tour à tour cyniques,
    tragiques ou juste lucides. Finalement, tous les personnages se
    ressemblent, chacun à peur de l'autre... Pour Haggis, l'être humain est
    une masse où tout le monde est semblable, à l'image de ces lumières de
    phares qui traversent le générique, véritables petites boules de
    lumières indissociables les unes des autres. Par les prises de bec
    entre chaque individus, c'est l'Humanité tout entière qui est dévoilée
    dans sa face la plus sombre. Reste que le final rappellera que l'amour
    et le respect sont toujours possibles lorsque deux individus sont
    capables de se comprendre. Collision s'achèvera ainsi par une image
    optimiste (mais pas éternelle) d'une neige apaisant temporairement les
    consciences.



    Pour son premier film, Paul Haggis est parvenu à dépeindre Los
    Angeles comme un monde brumeux collant à merveille avec son surnom de
    Cité des Anges. Les lumières cotonneuses donne une impression de
    Paradis où le Mal se terre profondément. L'utilisation fréquente de
    ralentis appuie la notion de temps suspendu et la bande originale
    planante nous transporte comme sur un nuage (le spectateur devient
    omniscient car il a une vision d'ensemble. On pourrait presque parler
    de point vue divin – prenant la forme du hasard -, comme le souligne le
    plan final en plongée). Il est tout de même regrettable que le scénario
    finisse par s'étirer inutilement par la force des trop nombreuses
    coïncidences qui en plus de devenir extrêmement prévisibles sur la fin
    (on tombe franchement dans le soap opéra télé), réduisent la
    construction dramatique au rang de gimmicks, à la limite de la parodie
    (on notera que le structures des rencontres entre-croisées n'est pas
    nouvelle est empruntée à Short Cut et Magnolia).

    Heureusement, ce n'est qu'un petit détail gênant sur un ensemble très
    attachant où de nombreuses séquences ressortent (l'accident de voiture,
    la fille courant vers son père...) et où le casting de luxe est employé
    à très bon escient. Visiblement, Sandra Bullock et Brendan Fraser
    attendait un script de ce genre pour montrer enfin toute l'étendue de
    leurs talents. Ils n'ont pas à rougir des autres comédiens plus réputés
    qui parviennent à exprimer beaucoup en en faisant très peu, comme Matt
    Dillon au mieux de sa forme ou encore un Don Cheadle transfiguré
    semblant porter tout le poids du monde sur les épaules. Les plus jeunes
    acteurs se mêlent aux plus vieux et le métissage offre un aperçu très
    représentatif de la population américaine loin des cotas (chose
    suffisamment rare pour être soulignée). Le casting de l'année !



    Si on ira pas classer Paul Haggis dans la Top List des auteurs
    révolutionnaire du moment (comme dans Million Dollar Baby, il prouve
    son goût pour les facilités mélodramatiques travesties en fausse
    virtuosité), son premier film demeure passionnant grâce à sa direction
    d'acteurs admirablement gérée et par la pertinence de son propos sur la
    haine raciale. Pas de doute, le bonhomme a des choses à dire, et il les
    dit relativement bien.



    Merci à Merovingien

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